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France/Agriculture : Le patron de la FNSEA n’exclut pas de nouveaux blocages


Le premier vice-président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), Arnaud Rousseau, pose le jour de l’inauguration de la 59e édition du Salon de l’agriculture à Paris, en France. /Photo d’archive/Ludovic Marin/Pool vi

PARIS (Reuters) – De nouveaux blocages en France ne sont pas à exclure dans les prochains jours, a déclaré dimanche le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), Arnaud Rousseau, notant que la colère des agriculteurs n’est pas retombée.

“Il peut y avoir un certain nombre d’actions pour que les choses se concrétisent (…) les attentes sont toujours très fortes de réalisations concrètes” a-t-il dit sur BFMTV, ajoutant “il faut s’attendre à ça et ça va arriver”, faisant référence à de nouveaux blocages.

“Les braises sont brûlantes, rien n’est fini (…) certains départements prévoient de continuer à avoir des manifestations”, a-t-il poursuivi alors que le président Emmanuel Macron a inauguré la semaine dernière le Salon de l’agriculture sous des huées.

Ce climat de haute tension fait suite à plusieurs semaines de manifestation des agriculteurs, en France comme dans le reste de l’Europe. Ils protestent contre des contraintes administratives, un excès de normes restreignant par exemple leur accès à l’eau, mais aussi la politique des prix bas pratiqués par les supermarchés, la concurrence jugée déloyale en provenance d’autres pays comme l’Ukraine, et les règles environnementales strictes de l’Union.

Egalement invité de BFMTV, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a appelé à poursuivre le dialogue et à travailler de concert au niveau européen pour répondre aux préoccupations des agriculteurs.

“Je considère que nous avons besoin de continuer à travailler “, a-t-il dit sur la chaîne d’information en continu, ajoutant “c’est à nous de lever des doutes”.

Le ministre a indiqué que le chef de l’Etat devrait rencontrer “autour du 15 mars” les organisations syndicales et les filières agricoles et viticoles afin de déterminer les “attentes communes et de dérouler un certain nombre de propositions”.

“Il y a besoin de construire des prix plancher (…) qui soient une référence”, a également réaffirmé le ministre, faisant référence à la fixation de tarifs par le biais de la négociation qui couvrent les prix de production des agriculteurs.

(Rédigé par Claude Chendjou)

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