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JO 2024: Le sprinteur américain Noah Lyles vise quatre médailles d’or à Paris


Noah Lyles lors des championnats du monde d’athlétisme en salle à Glasgow, en Écosse, Grande-Bretagne. /Photo prise le 1er mars 2024/REUTERS/Hannah Mckay

 

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par Steve Keating

(Reuters) – Noah Lyles n’est peut-être pas le prochain Usain Bolt, mais le sprinteur américain sait mieux que personne que pour devenir le visage de l’athlétisme mondial, il faut allier charisme et talent.

Depuis qu’Usain Bolt a pris sa retraite, près de sept ans auparavant, l’athlétisme a cherché, sans grand succès, le successeur du Jamaïcain.

Ce sport regorge de personnages intéressants mais ce ne sont pas les lanceurs de poids ou les coureurs de 3.000 m steeple qui fascinent le public mondial.

C’est le titre mythique d’homme le plus rapide du monde qui retient l’attention, surtout s’il est obtenu avec panache et brio.

Usain Bolt a apporté à la discipline une personnalité magnétique et une vitesse hors du commun qui lui ont permis de remporter huit médailles d’or en trois Jeux olympiques, et d’établir des records qui tiennent toujours, tout en devenant une célébrité internationale.

C’est ce que tentera de devenir Noah Lyles lors des Jeux olympiques de Paris alors qu’il figure déjà parmi les têtes d’affiche de l’athlétisme.

D’un point de vue marketing, le sprinteur américain remplit toutes les conditions : il aimante et accepte la lumière des projecteurs, s’exprime de manière authentique et se montre aussi à l’aise sur une piste de mode parisienne que dans les starting-blocks.

Mais en comparaison d’Usain Bolt, son palmarès sur la piste reste maigre.

Il a remporté trois médailles d’or (100 m, 200 m, 4×100 m) aux Championnats du monde de Budapest l’année dernière mais n’a obtenu qu’une seule médaille de bronze lors de ses seuls Jeux olympiques.

Au bilan des meilleures performances de tous les temps sur 100 m, Noah Lyles se classe à la 15e place ex aequo, avec un record en carrière de 9”83, un chrono incomparable avec le record du monde détenu par Usain Bolt de 9”58.

Six Américains ont couru plus vite, dont ses rivaux actuels Christian Coleman (champion du monde du 100 m en 2019) et Fred Kerley (champion du monde du 100 m en 2022).

Noah Lyles a décidé d’élargir son répertoire de courses pour y inclure le 400 m, ce qui permettra à l’athlète de 26 ans d’obtenir une place dans le relais et de tenter de remporter quatre médailles d’or sur la piste du Stade de France (100 m, 200 m, 4×100 m et 4×400 m), ce que même le grand Usain Bolt n’a pas réalisé.

“CE N’EST PAS UNE BLAGUE”

Seuls deux hommes ont remporté quatre médailles d’or en athlétisme sur une seule édition des Jeux olympiques, Jesse Owens et Carl Lewis, mais leurs exploits comprenaient des victoires au saut en longueur et non sur la piste.

La sprinteuse qui s’en est le plus rapprochée est l’Américaine Florence Griffith Joyner aux Jeux olympiques de Séoul en 1988, où elle avait remporté le 100 m, le 200 m et le relais 4×100 m, ainsi que la médaille d’argent dans le 4×400 m.

“Je suis sérieux”, a déclaré Noah Lyles à Reuters. “Je viens de courir le 4x400m à Glasgow (championnats du monde en salle), et j’ai senti que c’était ma façon de dire que ce n’était pas une blague.”

“Beaucoup de gens pensaient que je faisais ça pour faire les gros titres. Mais non. Je suis en pleine possession de mes moyens.”

“J’ai appris très tôt à jouer le jeu, comme vous pourriez l’appeler, à être commercialisable, ce qui aide beaucoup.”

“Si vous pensez qu’il suffit d’obtenir des médailles pour que tout le monde vous apprécie ou veuille faire des affaires avec vous, ce n’est pas le cas. Malheureusement, cela ne suffit pas.”

Adidas (ETR:ADSGN) a récemment actualisé son contrat en signant un accord de 10 millions de dollars qui, selon le géant de l’habillement sportif, est “le plus lucratif dans l’athlétisme depuis la retraite d’Usain Bolt”.

La boisson énergétique Celsius est la dernière à avoir pris le train en marche avec le natif de Floride, la société ayant annoncé lundi un partenariat avec le sprinteur.

“Les athlètes ont besoin du sport, et le sport a besoin des athlètes”, résume-t-il. “Je ne peux que faire mon travail et ce que je crois être bon pour le sport.”

“Je ne peux pas vous dire combien de commentaires j’ai reçu et combien de personnes sont venues me voir pour me dire : “Je ne m’intéressais même pas au 4×400 m jusqu’à ce que vous y alliez”. Et je leur réponds : “Oh, wow !” Cela prouve qu’il faut une personnalité pour aider à faire avancer les choses.”

“Bien sûr, le sport est intéressant en soi mais les gens ont besoin d’histoires auxquelles se rattacher et j’adore raconter des histoires.”

(Reportage de Steve Keating à Toronto, version française Vincent Daheron, édité ar Kate Entringer)

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